Visite du plateau de Gergovie

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Comment y accéder ?

  • A pied : se garer à Romagnat sur le parking à l’arrière de la Mairie (château de Tocqueville). Départ de la cour de la mairie, prendre l’avenue de la République à gauche puis la rue des Caves à droite. Aller jusqu’à la rue de la Treille et l’emprunter à droite, prendre ensuite l’allée André-Guinant à gauche. À son extrémité, contourner le bâtiment par la droite et ressortir sur la rue que l’on prend à gauche jusqu’à la rue des Fours à chaux. Monter à gauche la rue des Fours à chaux (sculptures métalliques d’Yves Guérin) et continuer sur un chemin qui monte en sous-bois. Après la sortie du bois continuer tout droit jusqu’à hauteur d’une barrière à l’entrée d’un pré à droite. Monter en rétrograde par un sentier à gauche jusqu’à un pierrier au sommet du plateau (point de vue sur la chaîne des Puys et l’agglomération clermontoise).
  • En voiture : de Clermont-Ferrand prendre l’A75, sortie n°4, direction Orcet. Au premier feu tricolore, tourner à droite, direction Plateau de Gergovie. Se garer sur le parking à proximité du monument.

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Faire le tour du plateau :

Si vous être venu en voiture, le départ se fait du parking à proximité du monument. Il vous faut alors aller jusqu’au panneau de départ devant le restaurant, puis emprunter le chemin à gauche du panneau. À hauteur du relais hertzien, suivre le premier chemin à droite. Continuer tout droit en respectant le panneau « Tour du Plateau » et rester toujours en bordure du plateau. Au niveau « chemin de la croix » avec vue sur le puy de Dôme, la Chaîne des Puys et sur Clermont-Ferrand en contrebas, ignorer les sentiers à droite et à gauche. Rester sur le haut du plateau, ignorer les descentes à droite avec vue sur le château d’Opme et le massif du Sancy. Continuer légèrement à gauche en bordure du plateau. Passage près des ruines sur la droite avec Le Rempart Ouest, La Porte Ouest. Continuer le chemin herbeux jusqu’au parking en bordure de la route. Longer la route puis la traverser face au panneau indicateur avec vue sur Le Crest, Monton, Orcet et la plaine de la Limagne. Continuer « Tour du Plateau », passage vers des réserves d’eau : bassin et puits. Rejoindre la route. La traverser stèle et vestiges. Suivre le sentier parallèle à la route. Passer près du point info : altitude : 720 m. Arrivé à la route, parking, au niveau de la balise d’aviation se diriger droit sur l’Oppidum.

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A ne pas manquer :

  • Monument sur le l’Oppidum ;
  • Vue sur le puy de Dôme, la Chaîne des Puys et sur Clermont-Ferrand ;
  • Vue sur le château d’Opme et le massif du Sancy ;
  • Ruines (Le Rempart Ouest et La Porte Ouest) ;
  • Vue sur Le Crest, Monton, Orcet et la plaine de la Limagne ;
  • Petit patrimoine : stèle et vestiges.

 

Conseils :

  1. Attention : sur le plateau, une zone est réservée aux cerfs-volants.
  2. Ne pas vous aventurer à traverser le plateau, celui-ci est délimité par des clôtures et des moutons y vivent.
  3. Pour votre sécurité, pensez à prendre toujours avec vous une bouteille d’eau, un chapeau, des vêtements chauds et contre la pluie, et équipez-vous de chaussures adaptées à la marche.

 

Histoire & Archéologie

Histoire :

Le site de Gergovie entre dans l’Histoire avec Jules César qui décrit, de manière laconique et dénuée d’émotion, le cuisant échec qui lui est infligé par les troupes de Vercingétorix sous les murs de l’oppidum, forteresse gauloise. Nous sommes en 52 avant J-C et ce contretemps ne précède que de quelques mois le triomphe définitif du général romain à Alésia. Malgré la défaite et la part prise par les Arvernes dans la révolte, Gergovie continue de se développer jusqu’au tout début de notre ère. C’est alors qu’est fondée, dans la plaine au nord du plateau, la ville gallo-romaine d’Augustonemetum (aujourd’hui Clermont-Ferrand) qui marque l’abandon de l’oppidum au profit de la cité nouvelle.

Redécouverte :

Tombé dans l’oubli, ce n’est qu’au XVIème siècle que le site de Gergovie est identifié par Gabriel Syméoni, chargé de cartographier l’Auvergne. Les premières fouilles sérieuses du site et la découverte des camps militaires de César remontent au règne de Napoléon III. Des découvertes complémentaires sont réalisées dans les années 1930/40 : fosses, citernes, quartier artisanal, porte aménagée dans le rempart ouest, villa, ainsi qu’un sanctuaire dont l’activité a perduré longtemps après l’abandon de l’oppidum.

Recherches récentes :

Les observations réalisées au XIXème siècle ont été confirmées par des recherches réalisées entre les années 1990 et 2000 sur les camps césariens au pied du plateau, et sur les remparts de Gergovie, clairement contemporains de la conquête romaine. L’interprétation de ces découvertes ne laisse plus de place au doute quant à la localisation du site de la bataille.

Le sanctuaire a parallèlement fait l’objet d’études approfondies qui permettent de mieux comprendre l’enchainement des différentes phases d’utilisation de ce lieu de culte, depuis les premiers aménagements datant du Ier siècle avant J-C jusqu’au temple gallo-romain du IIIème siècle après J-C.

Le Monument :

Réalisé en pierre de Volvic (pierre noire) par l’architecte clermontois Teillard, il fait 26 mètres et se situe à l’extrémité orientale du plateau depuis 1900. Il est composé de 3 colonnes surmontées de chapiteaux corinthiens et d’un casque gaulois.

Le projet initial, proposé par le célèbre Bartholdi, était une statue équestre monumentale dont les dimensions interdirent la réalisation. Cette œuvre fut réalisée plus tard et dans des proportions plus modestes à l’occasion d’une exposition universelle. Elle orne depuis 1903 la place de Jaude située au cœur de la ville de Clermont-Ferrand.

 

Géologie & Paysages

La formation géologique du plateau de Gergovie (744m) :

Il y a 17 Ma, des éruptions violentes se produisirent à l’emplacement du plateau de Gergovie, donnant alors naissance à un ensemble de formations pépéritiques. Ces « maars » (cratères d’explosion) devinrent un lac puis vont se combler de sédiments. Par la suite, une coulée de lave épaisse en provenance d’un cône de scories voisin envahit les cratères, constituant un bouclier basaltique les protégeant contre l’érosion. De ce phénomène va alors résulter, des millions d’années plus tard, la morphologie actuelle du plateau.

Les paysages :

Depuis Gergovie, la vue embrasse l’ensemble des massifs caractéristiques du département du Puy-de-Dôme dont :

  • A l’est, les hauts plateaux granitiques du Forez et du Livradois ;
  • A l’ouest, les cônes de scories et les dômes de la chaîne des Puys ;
  • Au sud-ouest, l’édifice volcanique complexe du massif du Sancy ;
  • Au sud, le plateau basaltique du Cézallier.

 

Voilà je pense avoir fait le tour. C’est un très joli petit coin de verdure. Si vous en avez l’occasion allez-y c’est l’occasion de prendre l’air et de communier avec la nature avec en prime une vue magnifique.

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